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9 septembre 2009

batman arkam asylum (morrison/mc kean)

arkham_asylum_1_762720



























la réedition du comics" killing joke", me fait penser à un autre monument du mythe batmanien.
il s agit du récit " arkham asylum", écrit par grant morrison et dessiné (peint/illustré/mis en images?) par l exéllent dave mc kean; sortis en 1988 chez dc comics.

le joker (encore lui!) à réussit à se sortir de sa cellule de l asile d arkham ( l alcatraz de tous les méchants made in dc!) et en profite pour libèrer ses petits camarades incarcérés.il retient en otage le personnel hospitaliés sensé les soigner, sans oublier de les torturer psychologiquement  et physiquement, voire même de les tuer.
batman est donc inviter à pénnètrer dans ce lieu qui suinte le déséquilibre mental,le pétage de plomb collectif et ou règne une athmosphère ou la raison n a plus ça place.il arpente les couloirs de l établissement en compagnie du joker, de killer croc, du chapelier et des autres....il y rencontre la psychologue principale de l hopital dans un état complètement perturbé.
comme toujours, le dark knight est tiraillé entre son désir de justice légale et son coté sombre qui ne demande qu à dézinguer tous ses fous furieux avec ses poings.ce qu il ne manque pas de faire profitant de la pénombre des dédales de l asile.

ce qui frappe tout d abord dans ce récit, c est l atmosphère oppressante, angoissante  du scénario de morrison.l auteur y explore les tréfonds de l âme de touts les protagonistes.héros comme vilains et civils subissent une mise à nus, dont ils ressortent transformés.on apprend en prime, les origines de l établissement et de son fondateur, un certain amadeus arkham, médecin de gotham; sombrant lui aussi dans la folie.
le lecteur se prend de plein fouet les félures  intérieur des personnages. cette impression est accentuée par le graphisme utilisée par dave mc kean.
l artiste se sert de collages, de photomontages, de peintures,d objets de récupération. ce qui éclate totalement le schéma narratif standard des comics.le style de mc kean, commence là ou celui de bill sienkiewikc s arrête.c est à dire que son dessin dérange, perturbe, l effet est accentué par l ajout de taches d encre, de lambeaux de vêtement et de divers obje20070821_arkhamts incrust4106_t0és dans les tableaux peints.



















dave mc kean a ouvert la voie aux comics peint sortant des contraintes habituelles relatives aux monde des comics, et à servit de cataliseur graphique à toute une nouvelle génération de dessinateurs comme ashey wood, ben tempelsmith ou encore david mack, dans un registre moins glauque mais utilisant la technique du collage/photomontage et en faisant éclater le carcan  narratif vers  une lecture destructurée,parsémée d indices visuelles ,écrite ou dessinées dans de véritables tableaux ayant leur propre existences.

arkham asylum , n est pas qu un comics de plus relatant une ènième confrontation entre les deux frères enemis de la maison dc.grant morrison et dave mc kean nous propulse au coeur d une experience visuelle et vicérale, d une tempête intèrieur ou se chevauchent souvenirs d enfances, incertitudes adolescentes et drames humains traumatisants , le tout dans une ambiance digne d un mauvais trip sous drogues allucinogènes.

le comics est publé en 199 chez dc en vo.
en france, il faut attendre les années 90 et trouver une version grand format aux édition zenda, puis une version format comics aux édition reporter sortie en 1999.
l oeuvre a servie de réference à christopher nolan pour son deuxième opus du dark knight et dont le regretté
heath ledger livre une magisrale interpretation.et maintenant, c est devenu un jeu vidéo qui cartonne!

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