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5 octobre 2009

jim steranko (2 ème partie)

nickfury


























                                                                              


                          Comme vue, dans l article précèdent, le run de steranko sur nick fury, ne se fit pas sans heurts. Pendant trois ans, de 1965 à 1968; l artiste à pris le contrôle presque totale sur les déboires de ce bon vieux fumeur de cigares, borgne de surcroit! Que ce soit au niveau du concept de la série, du design ( uniformes, vaisseaux, gadgets hight tech), là ou jim surprend tout le monde, ce sont ses expérimentations graphiques qui divises les foules. Il use et abuse du "réalisme sociale" de l europe de l est. Truffe ses compositions de symboles de la culture pop (dessins psychadéliques sous influence prohibées!), de faits d actualité( utilisation d images fortes, woodstock, hiroshima, la troisième guerre mondiale...), d art contemporain (références directes et avouées à wharol, vasarely, dali, hitchkock...). Les lettreurs, coloristes, imprimeurs, ne savent plus ou donner de la tête et s en pleine au big chief (stan lee himself!), jim steranko est donc débarquer du titre.
        Pendant deux ans, l artiste est vagabondé sur d autres revues phares de l écurie marvel, mais ses épisodes font scandales (le sacrosaint comic code veille au grain et sévit!). Le dessin de jim se fait de plus en plus réaliste, ses couvertures choques la morale bien pensante américaine. Il se retrouve sur uncanny x men juste avant le run célèbre de neal adams qui à pris du gallon, pour conclure la saga mutante en beautée!
Le courant ne passe plus avec le staff directionnel de la maison des idées. Steranko claquera la porte  en laissant tout de même, deux "must have" ,que sont :"my hearth broke in hollywood" en juin 1970, une romance sucrée, ou la démonstration graphique est totalement aboutie . Puis un petit chef d œuvre de noirceur, digne d edgar poe ou de lovecraft: " at the strocke of midnight"
pages_8
Cette histoire d horreur, jugée dérangeante, bizarre, inhabituelle...ne correspondant pas à la "marvel touch" sera le chant du cygne de l artiste, survolté,qui ira voler de ses propres ailes pour fonder sa maison d édition SUPERGRAPHICS.

    










     jim steranko, en tout bon connaisseur et collectionneur de comics ( il sait tout sur le" golden âge" et le "silver âge" des comics), décide de produire lui même, une encyclopédie allant des pulps de son enfance  jusqu'à l'époque actuelle ( les early 70 s!). L  auteur y recense une multitude de références, encore introuvable pour les geeks des années 70,en prenant soin de bien sur réaliser la couverture.
    Cette encyclopédie ne durera malheureusement que deux numéros, mais l ouvrage fait des émules et les gens, commence à rechercher et à collectionner ses comics. Entre temps, l époque est au sociale, les maisons d éditions publient des histoires anti drogues (green lantern pour DC et spiderman chez MARVEL). Jim dessine "the block" (1971/supergraphics)ou l univers des ghettos noirs et la libre ciculation des drogues fait ravages. L histoire est ancrée dans le réel, mais la morale est jugée un peu trop puritaine.
  supergraphics marche bien, et l artiste, à l idée de se lancer dans les produits dérivés. Ainsi prennent formes, des casiers de rangement pour comics, des badges, affiches  jusqu'aux posters de pin up, dessinées par steranko himself, ses pin up reprennent des variations sur le thèmes des super-héros mais à la sauce sexy des 70 s.
11_5_07_strankoPlus tard, jim lance une revue intitulée comicscène, ou il disserte sur des artistes, des thèmes spécifiques et présente ses nouvelles créations, comme talon, un personnage d héroic fantasy, précurseur du retour du cimmérien barbare et de sa contemporaine red sonja. Avec "talon, steranko devance frazzeta et les autres sur l avalanche de titres sword and sorcery qui déferla quelques années plus tard.

Après un interlude ou il peint plusieurs couvertures de romans du shadows (un autre personnages clef de sa jeunesse, il commence la publication, en 1977,en format "trade paperback" de "chandler red-tie" et préfigure ainsi , le format graphic novel, en concurrence avec le pacte avec dieu de ce bon vieux will eisner , sortis lui en 1978.
  Au millieu des années 70, la tendance est au "hard-boilled", en littérature, comme au cinéma. Le polar à le vent en poupe et inspire de nombreux artistes.

Là encore, jim steranko fait preuve d une grande maitrise graphique, il n as plus rien à prouver, il s amuse. Les codes du romans noir sont respectés et superbement mis en image. L artiste s encombre  tout de même de sur découpage, pour fractionner le rythme de lecture de son œuvre, mais la mayonnaise ne prend plus! Le publique le boude.
STERANKO_chandler_bookpiece

Il faudra attendre les années 90 et l arrivée d un certain franck miller et de son célèbre "sin city" pour retrouver l ambiance et les ficelles graphiques de steranko, pour trouver çà géniale! ( je sais, çà troue le c..! mais c est la vérité!)

Par la suite, jim steranko, sera approché par spielbreg pour le design code d un célèbre aventurier au chapeau et savant magner le fouet.Il réalisera aussi, l adaptation officiel du film outland  avec sean connery, cette bd est un de ses derniers sucés public dans les années80.

l actualité de cet artiste atypique , est que son œuvre est réimprimée, ses couvertures de romans collectées, sous formes de art book, et son style est repris par une flopée d artistes  issue du monde des comic books? qui lui rendent hommage.

PS: achetez et/ou lisez le livre de guillaume laborie aux éditions des moutons électriques :" jim steranko, tout n est qu'illusion"

c est vraiment un bon bouquin dans une collection sympa!










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