batman year one (miller/mazzucchelli pannini 2010)

En voilà, une bien bonne réédition, pour accompagner ce mois de septembre.................!

Nous voici donc, à l'année un de celui qui deviendra aux fil des ans, batman, le justicier masqué, pour devenir un demi siècle plus tard, le "dark knight",vigilante a tendances schizoïdes.

  Le récit, débute par l' entrée en scène de deux caractères fondamental à la bonne tenue des ruelles sombres de gotham city. L' un, James Gordon, lieutenant de police aux excellents états de service, fraichement muté de chicago (autre ville difficile !). L' autre, Bruce Wayne, héritier milliardaire, revenu d' on ne sait ou, après douze années d'exils !
  Ces deux hommes ne se connaissent pas encore et sont loin de s' imaginer pouvoir se rencontrer. Gordon découvre rapidement que les méthodes de la police locale sont un peu douteuses, et que certains passe-droits existe entre truands notoires et politiciens verreux. Cela ne lui plait pas !
  De son côté, le jeune Bruce, se demande si : "il est prêt?".Alors, comme poussé par la transgression de l'interdit, il part s'encanailler vers les lieux louches de la ville. Grimé,de sorte qu' on ne le reconnaisse pas, il affronte quelques truands de bas étages pour savoir si il peu avoir le dessus et contrôler ses pulsions. Mais, la situation lui échappe et la police le poursuit. Blessé par balle, Bruce Wayne parvient péniblement à rejoindre sa majestueuse demeure familiale. Au même moment, James Gordon subit un bizutage "à la batte", de la part de ses collègues policiers. Les deux hommes font le constats amers de leur échecs, ils ne s' intègre pas à cette ville  !

  Soudain, c'est la révélation. Une chauve-souris pénètre dans le bureau d'un Wayne a bout de souffle. L' animal en question le terrifiait étant petit. Il se servira de cet emblème pour terrifier à son tour, la pègre de gotham. Gordon, lui, se remet en question et, au vue d' un heureux événement à venir, il ne peu laisser grandir son enfant dans la peur et  l' insécurité grandissante qui gangrène la ville. Le lieutenant applique la loi du talion à ses coéquipiers farceurs et assoit sa supériorité hiérarchique.
  Intègre dans son labeur, gordon enquête sur le justicier masqué et se pose des questions, sur l' homme derrière le masque. Bruce Wayne affine ses techniques, déploit sa panoplie de bat-gadgets.Leur route se croise lors d' une chasse à l' homme (ou plutôt, à la chauve-souris !) par les autorités de la ville. Ils comprennent que leur intérêts sont communs. Leur cibles, sont identiques. Dorénavant, chacun va veiller sur l'autre.Leur amitié se sceller alors que la mafia enlève le bébé du lieutenant, Wayne, déguisé, sauve celui ci in extremis de la noyade. Gordon, rendu aveugle par la perte de ses lunettes, remercie un homme en armure mais ne peut bien distinguer le visage du sauveur.
  Après avoir fait tombé les autorités politiques en place et démantelé les coup fourrés de la mafia, James est promus commissaires, la presse et les juges le soutiennent. Pour l'aider  à remettre la ville dans le droit chemin, sans l'aide d'une police corrompue, il sait qu' il peut désormais compter sur un être qui, paré d'un costume rôde sur les toits à l'affut des maux qui ronge la tranquillité des citoyens de Gotham.

Les auteurs, franck miller et david mazzucchelli, revisitent le mythe fondateur de batman.
  Les origines vieilles de plus de quarante ans, sont ainsi dépoussiérées,en 1986,date de la parution américaine, par un Miller alors en plein transcendances scénaristiques. Il était déjà responsable d'une "bombe" l'année précedante. Son "dark knight" à traumatisés des génération de lecteurs et prouvé au grand public que peut s'emparer d'un personnage iconique , le comprendre et le sortir du folkore comic book. Le scénario exploite les travers d' une grande mégapole moderne ( déjà ébauché  sur sa précédante série: daredevil ) et affine les méandres de ce qui deviendra son chef d' œuvres : Sin City.
  Toutes les bases de l' univers batmanien, sont présentes. On y croise, Harvey Dent, jeune procureur, mais pas encore défiguré en "double face", Sélina  Kyle, catwoman en devenir, racole sur les trottoirs, mais aspire à une autre carrière d'apprenti cambrioleuse. Les "corléone" de gothan sont là aussi. Le Romain,les Falcone, ceux ci seront récurrents  et prendront de l'ampleur dans la saga "un long halloween "de Jef Loeb et Tim Sale. Cerise sur le gateau, Alfred, majordome toujours fidèle au poste,prévient maitre Bruce contre le manque de sommeil et les troubles du comportement que cela engendre. La route vers le dédoublement est tracée.
  Le trait de David Mazzuvchelli, plus abordable que selui de Miller, sied  à merveille l' histoire. Le duo à déjà accomplis des prouesses sur le diable rouge de marvel, avec entre autre, l' épisode :"born again", qui voit matt murdock mettre genoux à terre après de terribles épreuves.

Cette réédition est agrémentée, d'esquisses, de dessins black& white du dessinateur. Les couleurs sont retravaillées, non, vraiment, refilez vos anciennes versions et gardez celle là !

Comments

[swamps]

il est vrais qu'en remettant la main sur une ancienne version, on se met a comparer les couleures, les planches...........!

la première édition que l'on hachette, est toujours la meilleure, avec le temps, certaines œuvres reviennent, avec une nouvelle couv, de l'inédit à l' intérieur, mais,l' effet n' est pas le le même.et puis, on ne va pas acheter tous les 10 ans, la même bd rééditée.

[Patient-Z]

Salut,
Tu devrais préciser que cette édition a des couleurs retravaillées TOUT COMME cela était déjà le cas pour les éditions comics USA-France loisirs-Delcourt ! En effet, les couleurs ont bien été retravaillées mais c'était à la fin des années 80 ;) Sans compter que pour cette édition la reproduction est bien trop lumineuse, ce qui nuit au côté polar de l'histoire (il n'y a qu'à voir la VO pour comparer). De plus, si on passe les bonus (pour qui cela intéresse vraiment), la traduction est un peu moins bonne. Donc, amha, mieux vaut réfléchir avant de se jeter sur cette nouvelle édition si l'on est déjà détenteur d'une ancienne.