beaux arts hors série : un siècle de bd américaines (septembre 2010)
Avouez que la couverture est alléchante..................................!
Bon ! Voilà un mag que je n' avais pas éplucher depuis des lustres, mais ça fait du bien de se replonger là dedans.
Cette bonne vieille revue , passe un regard intelligent et non denué d'interêt, sur tout un pan de la bandes dessinées outre- atlantique. Allant des origines du comic strip,le saint comic book de superhéros, les pin up, l'underground,le satirique et enfin, pour conclure, la tendance au "graphic novel".
les classiques :
vous saurez tout, de la création de mikey, non pas par walt, mais par un certain ub iwerks, qui lui donna son look final. Du donald, par le génial Carl Barks.En passant, vous aurez droit à un décryptage de Frank King et de son gazoline alley.
L'article se termine sur le boom des rééditions : maintenant, en y mettant un certain prix, on peut se procurer nos héros préfères, en volumes intégrales (snoopy, les ec comics, prince vaillant..............)
les superhéros :
Là, tout le monde connait ses histoires par coeur : fantastic four,spidey, sup, batounet, x-mutants, n' hulk..............
un article sur "the man" stan lee, créateur de la majorité des personnages précités. Puis un regard sur leur transpositions sur grands écrans.
La revue devient plus interressante au fil des pages.
la révolution underground :
vous saurez tout, sur le groupe zap.
Ou, comment et pourquoi, toute une bande de freaks de san fransisco, a fait explosé le marché parallèle du comics.
On y parle de Robert Crumb évidement,le seul à avoir été adoubé par la "vrais culture". Mais aussi, des autres : S.Clay Wilson,Victor Mosco,Gilbert Shelton (un autre rescapé !),Rick Griffin,Spain Rodrigez et enfin, Robert Williams.
les érotiques :
L' article nous conte, les mythiques tijuana bibles, ces illustres parodies pornographies, du temps ou internet n'existait pas. On y croise allègrement, mickey, donald, popeye, quelques stars de cinémas d'époque, dans des aventures franchement coquines
Vint ensuite, une rétrospective des mignonnettes pin up de Jack Cole, illustrateur chez playboy.
Et ensuite, John Willie avec les aventures tendance bondage soft de sa Sweet Gwendoline.
Ce genre de bande, sera repris, par Eric Stanton, pape de bondage un chouillat plus trashy, mais, les héroines attachées, ont fait des émules, et se style vat perdurer dans le comics "mainstream", via les plantureuses superhéroines que nous connaissont.
les romans graphiques :
Pour moi, la partie la plus intéressante de la revue. L' article décrypte, le passage des auteurs, de l' industrie du comic book, à l'affranchissement artistique, par le biais de la création d' une oeuvre personnelle, non affiliée à des obligations de personnage, de charte graphiques, de contenus éditorial.............
Will Eisner à ouvert le bal avec: un pacte avec dieu, en 1978.Depuis, tout le monde y vat bon train.
Un précurseur, cependant est découvert: Bernard Krigstein, raconte, dans master race, les souvenirs de Carl Reissman, ancien dirigeant de camps de la mort, face à ses démons, l ' homme finis sous les rails du métro. Ce petit chef-d' oeuvre méconnus est savament analysé par un autre grand : l' auteur de mauss, Art Spiegelman.
Parrue en 1955, master race de Bernard Krigstein est une œuvre à redécouvrir, d' autant plus, que, elle a largement influencée des gens comme Eisner, Seranko, Miller, pour son sens de la narration et son sa science du cardage cinématographique, audacieuse et moderne à l' époque.
Ce numéros hors série de beaux arts, se termine par un large chois de bandes dessinées allant du superhéros le plus connus, à la bande autobiographique la plus indé. Faite votre choix pour la noel !